Avec l’atèle, le singe hurleur est un autre primate significatif de la Guyane.
On trouve des singes hurleurs de différentes couleurs, roux, noirs, brins. En Amérique centrale, il est généralement roux et possède ce qui ressemble à une barbichette. Il est un peu plus petit que l’atèle et vit un peu moins longtemps (une vingtaine d’années). Il doit son nom à son côté particulièrement bruyant : il hurle pour protéger son territoire (une quarantaine d’hectares), généralement le matin. On peut l’entendre crier sur plusieurs dizaine de kilomètres. Son cri permet d’éviter les conflits avec d’autres groupes de singes hurleurs. Son os hyoïde, sous le cou est en forme de gobelet et lui permet de faire résonner ses cris. Ce sont à la fois les mâles et les femelles qui hurlent.
Il se nourrit de feuilles, de fleurs et parfois de fruits. C’est donc un folivore. On retrouve les singes hurleurs par groupe de six ou sept avec généralement un ou 2 mâles pour cinq femelles. Chaque groupe est composé d’un mal fort et d’une femelle forte. Le mâle sera le seul à se reproduire et la femelle dominante décidera de l’entré ou de l’exclusion d’un singe du groupe. Ce singe se déplace assez peu et plutôt lentement.
Ce singe se reproduit généralement entre août et septembre. La femelle porte le bébé singe durant 6 mois. Le petit singe prendra 18 mois avant de se séparer de sa mère. Pendant ce temps, il va apprendre à se déplacer et à manger seul.
On peut également trouver ce grand singe dans d’autres pays d’Amérique du Sud comme le Brésil, la Bolivie ou le Paraguay.
Crédit de l’image BluesyPete via CC BY SA 3